mercredi 23 mai 2007

En direct de la Rénovation ... !

Une réunion de chantier s'est tenue le 22 mai à la FIAP à Paris. Organisée par les comités désirs d'avenir du 13° son objectif était de rassembler les volontés et de mobiliser les compétences pour mener à bien les nécessaires rénovations et reconstructions de demain.

De nombreux militants et sympathisants ont répondu à l'appel des organisateurs et c'est dans une ambiance chaleureuse que les propositions ont fusé de toutes part pour se mettre a l'ouvrage au plus vite. L'abondance et la richesse des idées ont pu a un moment faire craindre une certaine désorganisation dans la conduite du projet.
Soyons rassurés un certain nombre de militants ont à coeur d'asseoir ces opérations sur des fondations extrêmement solides !

Ainsi une refondation idéologique scrupuleuse va être menée afin de définir l'orientation du nouvel édifice. De même une redéfinition de certains termes, s'appuyant sur une étude étymologique précise, va être engagée afin de disposer d'un vocabulaire précis. Un groupe de travail s'est immédiatement proposé pour plancher sur les termes "gauche" et "social-démocratie".

Quand le bâtiment va ... !

dimanche 20 mai 2007

Droit d'ingérence ?

Info ou intox ? Bernard Kouchner aurait sévèrement condamné le comité Henri Dunant :
"En portant ainsi sur vos brancards les blessés du parti socialiste, vous ridiculisez l'action humanitaire. Prenez plutôt exemple sur moi, qui porte le droit d'ingérence jusque dans les rangs de la droite."

L'info, qui aurait dû être publiée aujourd'hui dans le Journal du Dimanche, n'a pas pu être confirmée. Elle laisse néanmoins planer une lourde menace sur le comité Henri Dunant, qui après l'auguste Jean-Marie Leguen, voit toute l'amicale des médecins désoeuvrés se liguer contre lui...

Vrai ou faux, cet épisode a le mérite de soulever la question du droit d'ingérence des humbles militants que nous sommes dans les tourments que traversent les dirigeants de notre bien aimé parti. A suivre donc !

vendredi 18 mai 2007

Tache/tâche...

Je félicite Notre Sauveur pour la création du comité Henri Dunant et si je constate comme lui que la "tache" est immense, j'irai même jusqu'à dire que la "tâche" est immense, l'accent circonflexe en la matière étant signifiant. Tâcheronnes, tâcherons de tous les pays, unissons-nous!

mercredi 16 mai 2007

Il est président de notre république

C'est fait.
Nicolas Sarkozy est notre président de la république.
Les derniers invités, ils étaient cent, quittent le palais de l'Elysée.
Ils étaient cent. Sont-ce les cent personnalités les plus importantes du pays ? Une forme de Hit parade pour fêter la nouvelle star ?
Sans doute était-ce plutôt un mélange d'obligations protocolaires et d'amis.
Ainsi André Glucksman et Alain Minc, amis plutôt qu'obligations protocolaires.
Cent quand même, ce n'est pas beaucoup.
On n'a pas pour autant aperçu l'un ou l'autre des VIP fourguer sa place au marché noir. Bien sûr que non. Ni Anne Hidalgo qui n'a pas résisté à passer un coup de fil depuis le perron de l'Elysée ni Jean-Luc Mélenchon qui a pris une photo souvenir avec son portable.
Il pense sans doute ne pas avoir l'occasion d'y remettre les pieds avant longtemps.
Valéry Giscard d'Estaing s'était excusé.
On n'est pas obligé d'aller à tous les machins protocolaires quand même !

mardi 15 mai 2007

Vite une pétition !!!

Sur la recommandation d'un fin spécialiste des choses du parti je vous livre un article passionnant des statuts du PS, in Titre 6 - Le Congrès national et la Convention nationale, article 11

Article 6.11 :
consultation directe des adhérents


Sur proposition du(de la) Premier(e) Secrétaire du Parti, du Bureau national, de 35 fédérations ou à la demande d’au moins 15% des adhérents (par rapport au nombre arrêté au 31 décembre de l’année précédente), le Conseil national peut décider, après en avoir débattu sur le fonds et à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres, d’organiser une consultation directe des adhérents en leur soumettant une question rédigée simplement. Le Conseil national fixe les modalités de discussion collective et d’organisation des votes en découlant.

On va en reparler fissa !

lundi 14 mai 2007

Gardons la parole, gardons-la !

[ Ce qui suit est un texte sur lequel j'ai mis la main (merci Internet!) et qui émane de militants de la section PS du 4ème arrondissement de Paris. L'un de ces militants est l'historien Jean-Pierre Azéma ]

Gardons la parole, gardons-la !

Nous, des militants et sympathisants de la section P.S. du IVe arrondissement de Paris, portés par le renouveau de la campagne participative menée par Ségolène Royal, serions scandalisés si cette dernière était ostracisée dans le très court et le moyen terme ; nous voulons en effet qu’elle continue de jouer un rôle décisif dans le parti et pour l’avenir de la Gauche

Parce que son but est de faire de la politique autrement et notamment de modifier la place des militants. Parce qu’elle a méthodiquement et systématiquement donné la parole aux citoyennes et aux citoyens. Parce que rarement candidat à une élection présidentielle n’a su provoquer autant de débats et susciter autant d’enthousiasme. Au total et au final, elle a rassemblé et fédéré la majeure partie du peuple de gauche.

Nous ne voulons plus que nous soient imposés des règlements de comptes médiatiques ou médiatisés qui reflètent des affrontements claniques. Nous ne voulons pas que soit instrumentalisée et vidée de son sens l’idée de « rénovation » pourtant indispensable et continûment ajournée. Nous ne voulons plus d’une succession de congrès se terminant à quatre heures du matin sur une synthèse forcément molle.

Mais ce que nous voulons, et nous le voulons impérativement, c’est que le parti cesse d’être seulement une machine de type parlementaire, qui met le plus souvent entre parenthèses la base, la base militante que nous sommes. En tout cas, nous voulons impérativement, par un vote de tous les militants, être associés à deux décisions majeures : le choix, le plus rapidement possible, de la ou du candidat du parti pour les élections présidentielles de 2012 ; les alliances, notamment électorales, qui définiront notre identité et donc notre champ d’action politique.

A défaut de cette rénovation, les « nouveaux » militants (dans notre section qui rassemblait naguère 120 membres, eux sont plus de 300 –la plupart entrés pour soutenir Ségolène Royal) qui ne se retrouveraient pas dans une rénovation de façade, risquent d’être entrainés dans une autre mouvance, notamment centriste.

Nous appelons tous les militants du parti à nous suivre.

Jean-Pierre Azéma, Dominique Brard, Julien Landel, Marie Martinovitch, Fabien Sécherre

L'humour, une qualité ou un symptome léniniste décadent ?

Samedi 12 mai, au Palais de la Mutualité à Paris, le jeune et sémillant Razzye Hamadi, jeune dirigeant du Mouvement des Jeunes Socialistes, a accusé un petit groupe de militants venus soutenir les dirigeants du parti socialiste réunis en Conseil national d'employer des "méthodes situées entre le Parti communiste chinois et le Pentecôtisme".
C'est la banderole en drap couvert de minuscules fleurs roses et mauves sur laquelle on pouvait lire "Gloire à nos dirigeants qui font bloc !!" et signée "avec Ségolène Royal" qui a provoqué l'ire du jeune dirigeant.
Incompréhension attristée du côté du petit groupe de militants ainsi qualifiés par le dirigeant du MJS, lui qui déclarait le 24 avril dernier "Nous, nous voulons avec Ségolène Royal montrer qu’on peut amener le changement sans la brutalité."
Une prompte intervention du Comité Henri Dunant a permis de rassurer les militants incriminés qui ont pu regagner leur domicile sans encombre.

Stupéfiante agression !!

Le Dr. Jean-Marie Le Guen, candidat à sa propre succession aux législatives prochaines et dont tout le monde dit le plus grand mal sous le sceau du secret (il faudrait quand même que ceux qui "savent" crachent leur valda) assistait, samedi 12 mai, au Conseil national du PS au Palais de la Mutualité.
A son arrivée, il s'est rué sur un joyeux militant coiffé d'un casque de chantier jaune en lui reprochant de porter un casque de chantier, en l'accusant de "vouloir ridiculiser les ouvriers" et en le sommant d'ôter ce couvre-chef.
Nous avons interviewé le militant qui nous a dit porter ce casque pour symboliser le fait qu'un chantier de rénovation doit débuter au PS dans les délais les meilleurs.
Jean-Marie Le Guen, qui n'est visiblement pas médecin du travail dans les Travaux Publics ou le Bâtiment, ne sait pas que le port du casque est obligatoire sur un chantier, quel que soit le statut ou l'occupation de celle ou celui qui le porte.
Et s'il est un chantier sur lequel il faudra porter un casque et une combinaison étanche, voire une armure, c'est bien celui du parti solfériniste!

dimanche 13 mai 2007

Création du Comité Henri Dunant

C'est à la sortie du Conseil national du parti socialiste français, qui venait de se tenir au palais de la Mutualité à Paris, que quelques uns, réunis à la brasserie "le Solférino" ont décidé unanimement de créer le Comité Henri Dunant.
Pour Jean Sauveur, fondateur du Comité, "notre comité est avant tout humanitaire. Il nous est apparu comme une évidence que nous ne pouvions pas laisser sans aide, sans soutien moral et physique, sans secours, toutes celles et tous ceux qui sont adhérents, militants, sympathisants ou simples électeurs du parti socialiste.(...) Ils semblent déboussolés, n'entendent rien aux querelles qui se font jour, aux apparentes divisions qui sont jouées devant eux, bref il ya va de notre honneur que de leur prêter assistance."
Pour Trebor, Arnaud, Gérard, Sebastien et Philou, tous co-fondateurs du Comité, la tache est immense. Elle n'en est que plus belle!