dimanche 2 novembre 2008

Congrès de Reims: l'équipe-type du PS

Bravo à notre ami du Post pour ses talents de selectionneur : http://www.lepost.fr/article/2008/10/30/1301975_congres-de-reims-l-equipe-type-du-ps.html

La gauche, c'est un peu comme le jeu à la nantaise. Tout le monde en parle avec émotion, mais plus grand monde ne se rappelle comment c'était.

L'équipe type du PS
coach: Jean Jaurès, un type qui a connu le PS du temps où il était vraiment de gauche.
Gardien (du temple): Léon Blum: le seul type de gauche à être allé deux fois au pouvoir.
Défenseur droit: Michel Rocard. Peu importe sa place, tant qu'il reste bien à l'arrière et sur un côté
Défense centrale: François Hollande, qui a maintenu le parti à peu près uni pendant 10 ans avec Jean-Marc Ayrault, son Frank Leboeuf à lui à l'Assemblée.
Défenseur gauche: Jean-Luc Mélenchon. Toujours au bord de la ligne de touche, il sait parfaitement déborder sur sa gauche sans trop déraper. Reprend de volée aussi bien ses adversaires que ses partenaires. Son but contre son camp face au Tibet l'a un peu marginalisé au sein de l'équipe.
Milieu récupérateur: Martine Aubry. Il paraît que tout ce qu'elle sait faire, c'est aboyer.
Milieu droit: Dominique Strauss-Kahn. L'aile droite, ça le connaît. Prêté à Washington pour deux saisons, personne n'a pu s'imposer à sa place.
Milieu gauche: Arnaud Montebourg. Sait tout faire sauf des passes à ses partenaires. A la fâcheuse habitude de changer de camp clan en cours de match.
Avant centre: Ségolène Royal. Attaquante de talent, elle sait se démultiplier à son poste pour se procurer un maximum d'occasions. Son défaut? Pense toujours au match d'après. Un trop grand désir d'avenir, sans doute.
Ailier droit: Bertrand Delanoë. Il rêve de jouer avant centre, mais depuis qu'il a prononcé le mot "libéral", seul le virage droit du stade le supporte encore.
Ailier gauche: il a une écharpe rouge, un chapeau noir et il dit "Bécile!" Ca fait bientôt 15 ans qu'il est parti, mais personne ne l'a oublié. Contre l'UMP, le PS joue toujours un peu à 10 contre 11.

Sur le banc:
Hamon, Peillon: il y a dix ans, on disait que c'étaient les jeunes loups du PS, aujourd'hui, on peut toujours parler de loups, mais plus de jeunes.

Laurent Fabius: un peu l'éternel espoir du PS. Premier ministre très jeune, sa vie politique n'a été qu'une lente descente aux enfers. Son come back gauchiste lors du référendum européen n'a été qu'un feu de paille. Attend son heure dans l'ombre...


Sur la touche: Jack Lang. Personne n'a pardonné son tir sur la barre dans la séance de tirs au but pour le vote de la constitution. C'est un peu le David Trezeguet du PS: souvent sélectionné, pas si souvent décisif, et maintenant aux oubliettes...